Axelle-Vers un développement de l'agroécologie sur tout le territoire

02/04/2020

L'alimentation au cœur de la lutte contre le changement climatique:

L'alimentation est une des principales causes du réchauffement climatique, pour preuves;

le secteur agricole, émettant 30% de CO2 est l'une des causes de la 6e extinction de masse dans laquelle la terre est engagée. (par exemple en 1961 où les fertilisants étaient en hausse, 9 fois plus utilisés qu'aujourd'hui, cette utilisation de produit est la cause de la chute brutale du nombre d'oiseau et d'insectes dans les campagnes)

Nombreuses solutions: quelles clés l'agriculture peut-elle apporter dans la lutte contre le réchauffement climatique? Comment préserver les sols?

l'Activité Agricole produit énormément de CO2, de méthane (CH4) du à l'élevage et aux rizicultures ainsi que du protoxyde d'Azote (NzO) à cause de l'engrais.

Le problème du CO2 est qu'il dégage beaucoup de Carbone que l'on pourrait stocker dans les végétaux, comme dans l'agroforesterie qui s'occupe de réintégrer des arbres, ce qui est une solution efficace. Un sol riche en Carbone est + riche en nutrimentsétant ainsi bon pour les plantes. (Car une meilleure rétention de l'eau donnant alors une terre plus hydratée nourrissant alors la vie souterraines).  Ce qui est une mesure entièrement positive sur le climat, la biodiversité et la production agricole.

La gestion des terres agricoles peut-être faite en:

  • Couvrant les sols (d'herbes, de pailles....) entre 2 plantations de cultures.
  • Reconstituant des haies entre les champs.
  • Retournant les prairies que tous les 3 ou 4 ans. (Ce qui amène à une agriculture conventionnelle).

En parrallèle, l'agriculture peut-elle s'adapter aux bouleversements climatiques tout en restaurant la biodiversité?

Il existe des pratiques agricoles bien différentes les unes des autres qui préservent plus ou moins la biodiversité.

(En solution, nous pourrions décaler les dates de semés de variétés de plantes.)

Car les zones de stockage d'eau dans les champs peuvent récupérer de l'eau de pluie tombées pendant l'hiver, pouvant servir lors de grandes sécheresses, mais provoquant un déséquilibre de la biodiversité des rivières, car l'eau nourrit les sols et les nappes phréatiques, créant une dépendance importante.  Cette dépendance mène à un besoin important d'évolution à grande échelle des systèmes de production pour les rendre moins vulnérables aux aléas climatiques.

(L'eau de pluie met en jeu la survie des écosystèmes et la chaîne du cycle de l'eau.)

Comment l'agriculture du futur pourrait être alors?

Selon Thierry Caquet (Directeur scientifique spécialiste de l'environnement à l'institut national de la recherche agronomique (INRA) expliquant à Libération comment l'agriculture peut aussi être source de nombreuses solutions. 

"Une des clés pour l'avenir est la diversification. C'est un principe au cœur de ce qu'on appelle l'agroécologie, soit le fait d'associer des plantes complémentaires entre elles, qui n'ont pas les mêmes exigences de températures et d'eau. Cette pratique est utilisée dans les pays tropicaux, de manière ancestrale. Cela revient à faire un bouquet de culture, à rallonger les rotations (actuellement on pratique surtout trois rotations entre colza, maïs, blé sur trois ans) et à rajouter des légumineuses qui fixent l'azote de l'air dans le sol (soja, trèfle, etc.). L'exploitation devient moins dépendante d'une seule production, plus résiliente. Ses sols sont mieux protégés et plus riches en biodiversité. Il faut développer l'agroécologie sur tout le territoire, mais ne pas viser la production maximale. Pour accompagner cette transition, toute la chaîne de valeurs et les consommateurs doivent aussi évoluer." 

Alors qui doit changer le plus, les consommateurs ou les acteurs des chaînes de valeurs?

Les deux.

Les choix et les pratiques alimentaires ont un effet de + en + fort sur la réduction de la consommation de viande, probablement du à un "effet de mode "? Une tendance qui devra s'avérer DURABLE.

Cette transition se fera au niveau de l'économie ainsi qu'avec le développement des circuits courts.

Les exploitations de + petite taille viseraient alors la qualité + que la quantité. (Donc moins d'engrais de synthèse, une meilleure diversification des cultures donnant alors à une vente au niveau local) .

Toujours selon Thierry Caquet, nous avons désormais besoin de voir le tissu industriel se transformer pour pouvoir réaliser la révolution de l'agroécologie.

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